Caractère
C'est une boule d’énergie, et de fraicheur aussi. Elle ne peut pas rester sur place, et fait obligatoirement les choses de la vie avec le sourire, comme si elle était née avec. On a du mal à s'imaginer qu'elle a eu des passages de sa vie considérablement difficiles, compte tenu de son caractère et de son attitude, bon et ouvert aux autres. Elle aime se dépenser en se rendant utile, ou en faisant une activité quelconque comme le sport, la musique ou encore les tâches ménagères. Oui car c'est une maniaque. Elle aime que tout soit propre, et ne se prive pas de ranger les affaires des autres pour trouver son confort personnel. Cependant, elle fait ça discrétement, histoire de ne pas vexer la personne à qui appartient tout ce qu'elle ordonne car elle déteste voir des gens souffrir, surtout par sa faute. Sa famille et ses amis lui reprochent d'ailleurs de prendre trop à coeur les avis extérieurs, et d'être trop naïve aussi, mais elle-même dit qu'elle n'y peut rien. C'est sentimental. C'est en ça qu'on peut reconnaître qu'il s'agit d'une fille. Cela étant, il ne faut pas s'imaginer qu'elle est le stéréotype de la fille pleurnicharde, bien que ce ne soit pas le portrait que j'ai érigé d'elle de toute façon car elle a beaucoup de similitudes avec le genre masculin. Elle est déterminée, ne recule devant rien, et si il le faut, est prête à se battre pour des causes justes sans la moindre hésitation. Elle ne se laisse pas marcher sur les pieds, et n'est pas du genre à se faire avoir dans le chantage. Toutefois, si vous lui proposez un défi, joueuse comme elle, elle acceptera surement !

Physique
A l'origine, Kasumi est une fille. Oui, c'est dur à croire et pourtant... avant son opération pour devenir un garçon à part entière, on l'appelait mademoiselle. Ou presque. Car rejetant son corps, elle passait son temps à cacher ses petites formes, et à se camoufler avec des habits bien trop larges. Joggings, sweats... Souvent, on la confondait, car ses cheveux coupés courts ne permettait pas de distinguer correctement son sexe lorsqu'elle était de dos. Et de face, c'était un peu la même chose. Ses traits sont fins, mais comme ce n'est pas étonnant de voir un homme bâti comme cela au Japon... voilà. Ce qui est surprenant par contre, c'est la couleur de ses cheveux, roux, et de ses yeux, un bleu marine profond. Elle a quelques tâches de rousseurs de par et d'autre de son nez, et des pommettes légèrement rosées. Niveau corpulence, Kasumi se porte bien. Elle fait un mètre soixante quinze pour un poids de cinquante kilos, et ne vous méprenez pas : il y a du muscles là dedans. Amoureuse de sport, et perfectionniste au sujet de son corps, elle fait de son mieux pour être en forme, et se forger des abdominaux digne de ce nom pour plaire au plus grand nombre mais surtout, pour se plaire elle-même. Et enfin, côté vestimentaire, elle s'habille au gré de son envie, dans des vêtements parfois loufoques mais qu'elle apprécie particulièrement. Ce qui la caractérise bien sur ce point là, ce sont notamment ses pantalons colorés, et les accessoires qu'elle peut porter. C'est quasi indispensable à son look de tous les jours.

Histoire
Kasumi ou Kasu lorsqu'elle se présente, est transsexuelle. Fille au départ, elle se rendit compte bien vite en grandissant que son corps ne lui convenait pas. Elle était grande, elle n'avait pas de seins, ni de hanches, et elle portait en plus de ça, peu d’intérêt au monde de Barbie. Ne traînant qu'avec très peu de personnes, elle se faisait souvent bizuter dans ses écoles et insulter dans les rues à cause de son manque de féminité, et de présence. Pas jupe ni t-shirt moulant, elle adoptait tout le temps des vieux joggings avec des gros pulls même en été et cela attisait bien evidemment les commentaires déplacés de ses camarades. Cela dit, jamais elle ne leva la main sur eux, malgré son titre de championne de taekwondo. Elle se contentait de subir, et ça la renforca d'avantage.

C'est à sa meilleure amie, en fin de sixième, à qui elle annonça son souhait de devenir un garçon. Dès le départ, Aoko car tel était son nom, fut très fidèle et l'incita à en parler à ses parents. Seulement, notre jeune Kasumi attendue d'être en fin d'année de troisième, soit vers ses 14 ans pour en toucher un mot aux darons. Leur demandant leur attention lors d'un dîner, elle leva le mystère sur sa dure vie de jeune adolescente. La perspective de faire une opération chirurgicale, totale qui plus est, ne réjouit pas ses parents ni son grand frère. Ils n'avaient pas beaucoup de sous et c'était comme rejeter leur travail que de leur dire qu'elle ne s'acceptait pas. Suite à plusieurs discutions sur le sujet, la réponse évolua d'une certaine manière. Oui, ils comprenaient leur fille, mais il n'avait toujours pas assez d'argent pour satisfaire son bien-être aussi radicalement.

C'est alors que Aoko entra encore en jeu pour répondre à la problématique. Zappant les chaînes télévisées, elle tomba sur une émission qui cherchait des personnes affrontant une épreuve importante de leur vie pour en faire un reportage. Enquête intime ou quelque chose dans le genre était le nom de cette même émission. Attrapant directement son téléphone, elle tapa le numéro qu'affichait le téléviseur et reçue un courrier la semaine précédente disant que si les parents de Kasumi accordaient la permission compléte de filmer leur fille 24 h sur 24, ils acceptaient de payer les frais de chirurgie intégrale. Chance de fou, rêve aux bouts des doigts, elle appella Kasumi pour lui dire la bonne nouvelle.

Les parents se décidèrent finalement et quelques jours plus tard, le tournage commença, ainsi que les coups de scalpels. Alors agée de quinze ans, en seconde, elle arrêta l'école pour pouvoir supporter au mieux les effets secondaires physique durant plus d'une année et se fit filmer comme prévu. Les journalistes étaient oppressants, mais ce ne fut qu'un détail à ses yeux, car elle s'emerveillait devant l'image du futur résultat. Étapes par étapes, sa morphologie changea et elle devenue détentrice d'un pénis peut-être un peu trop grand pour elle. Peu importe, elle en était fiere, tout comme le reste, et enfin réjouit devant son reflet dans le miroir. Elle remercie encore aujourd'hui sa meilleure amie, ses mangas et son ordinateur ainsi que sa famille d'avoir été là pour elle, et de l'avoir soutenu. Dès qu'elle reçue la permission de pouvoir de nouveau bouger, et vivre sa vie, elle l'a saisit pour aller les enlacer, bouquins et machine informatique compris.

A l'âge de dix-sept ans, elle dut reprendre les cours. Grâce à des cours particuliers, elle avait pu passer la classe de première sans mal, et se retrouvait donc inévitablement en terminal. Sauf qu'elle n'eut pas le temps de poser de nouveau le pied dans son lycée, car un évènement bouleversa le cours des choses.
Son père eut un accident, et se retrouva entre la vie et la mort. Pour le soigner, il fallait impérativement trouver de la monnaie, et là, il n'y avait malheureusement plus de télé-réalité pour les aider. Ils allèrent alors à la mutuelle, dans l'espoir de décrocher un crédit suffisamment gros. L'idée était bonne, mais impossible de la faire exécuter. Les employés de la mutuelle rejetèrent l'offre, sous de faux prétextes pour ne pas déclarer que l'existence de la transsexuelle les répugnait. Eh oui. Kasumi alias Kasu était désormais connue, principalement au Japon, et représentait une icone pour certains comme un déchet de la société pour d'autres. Pris de rage en connaissance de cause, notre dite transsexuelle manqua de fracturer jambes et bras à ces salariés fermés d'esprit.

Un procès vit alors le jour et l'entreprise perdit. Faute de racisme, cette dernière fut contrainte de payer une amende, dédommageant ainsi la famille des conséquences médiatiques, et leur permettant de subvenir aux besoins du papa. Néanmoins, le tribunal jugea bon de punir aussi l’excès de violence, et envoya en maison de redressement, la toute récente célébrité.

La bas, contre toutes attentes, elle se fit plein d'amis, et se remit au taekwondo pour éventuellement, refaire des championnats plus tard. Mais aussi interessée par l'escrime et la piscine, elle préféra se concentrer sur toutes ces activités, avec la guitare, et les tâches ménagères également. Elle s'y sentait chez-elle, même si son domicile lui manquait. En fin d'année, elle put enfin y retourner et quitta avec peine ses nouvelles connaissances, à qui elle promit de garder contact. Suite aux touchantes retrouvailles avec sa maman et son frérot, elle apprit que les blessures de son paternel eurent raison de lui.

Aujourd'hui, après s'être remis de ce drame, elle prit la décision de se replonger dans les études dans l'optique de devenir un médecin confirmé. Et pour les financer, rien ne vaut la vieille et bonne méthode : Le travail. C'est pour cette raison que munie d'un tablier et de gants en plastiques jaunes, elle entra dans l'Academie Otoko sous l'intitulé d' " homme à tout faire ".